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Non-déductibilité des avances de trésorerie consenties à une mère en difficulté par sa sous-filiale

Constitue un acte anormal de gestion le versement par une sous-filiale à sa société mère d’avances hors de proportion avec la solvabilité de cette dernière en l’absence de justification de la nécessité de ces avances pour éviter la liquidation de la société mère dans des conditions entraînant sa propre liquidation.

Une sous-filiale qui a accordé des avances de trésorerie à sa société mère ne justifie pas de l’existence de relations commerciales entre ces deux sociétés en soutenant qu’elle entretenait historiquement des relations commerciales avec sa mère lors de l’octroi de ces avances et en se prévalant à cet égard d’une convention de "management fees" et de la centralisation des achats avec leurs fournisseurs.

A la une (brève)

Apple doit rembourser des avantages fiscaux accordés par l'Irlande

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a statué (affaire 465/20) définitivement dans le litige entre la Commission européenne et Apple. Pour rappel, l’exécutif européen estimait en 2016 que le géant informatique avait perçu illégalement 13 milliards d’euros d’aides de la part de l’Irlande. Mais en 2020, le tribunal de l’Union européenne avait annulé la décision prise par la Commission. Finalement, la CJUE annule l’arrêt du tribunal et donne raison à la Commission européenne.

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Ce que prévoit l’administration fiscale pour simplifier les mandats donnés aux experts-comptables

Deux nouveautés sont annoncées pour gérer les téléprocédures fiscales dans l’espace professionnel en mode expert. Pour faciliter l’ajout de services en ligne par l’expert-comptable, le code d’activation sera accessible aussi sur la messagerie de l’entreprise cliente. Et le professionnel aura la main pour auto-supprimer la collaboration avec un client.

A court et moyen terme, les experts-comptables devraient voir simplifier la gestion de services fiscaux que leur confient leurs clients. L’espace professionnel du portail fiscal de la DGFip accessible via le site impôts.gouv.fr — à ne pas confondre avec le portail professionnel rassemblant DGFip, douane et Urssaf — va bénéficier de deux nouveautés. 

A la une (brève)

Forte hausse des impôts et taxes affectés aux administrations sociales

Le montant des impôts et taxes affectés aux administrations de sécurité sociale a augmenté de 88 milliards d'euros entre 2018 et 2022 pour atteindre 265 milliards d'euros, relève le Conseil des prélèvements obligatoires. Ce montant est réparti entre le régime général (205,6 Md€), le fonds de solidarité vieillesse ou FSV (19,5 Md€), la caisse d’amortissement de la dette sociale ou CADES (17,9 Md€), l’assurance-chômage (15,8 Md€), la mutualité sociale agricole (4,8 Md€) et les autres régimes spéciaux (1,8 Md€).

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Télécorrection des déclarations de revenus : l'administration peut demander des précisions

Jusqu’au 4 décembre prochain, il est possible de télécorriger la déclaration de revenus 2023. L’administration précise toutefois qu’elle se réserve désormais le droit, si les rectifications conduisent à une diminution de l’impôt ou à la création ou modification d’un crédit d’impôt, de demander au contribuable des précisions, voire de refuser la correction demandée.

Il est possible de modifier la déclaration de revenus en ligne depuis le 31 juillet dernier jusqu'au 4 décembre prochain, via l’espace particulier du site impôts.gouv.fr. Un nouvel avis d’impôt sera émis après traitement de la déclaration corrective.

A la une (brève)

L'IGF recommande de supprimer la réduction d'impôt aux adhérents d'OGA ayant opté pour le régime réel

Dans un rapport récemment publié sur les aides aux entreprises, l'inspection générale des finances (IGF) trouve injustifiée la réduction d'impôt pour frais de comptabilité et d'adhésion dont bénéficient les adhérents d'organisme de gestion agréé ayant opté pour le régime réel (

A la une (brève)

Manque à gagner de TVA : l'estimation de la DGFip

"Le manque à gagner de TVA dû à la sous-déclaration des entreprises déclarant de la TVA serait compris dans une fourchette de 6 à 10 Md€, soit 4-5 % du montant de TVA effectivement collecté", chiffre la DGFip — cette estimation repose sur une extrapolation des taux d’irrégularités détectées par les contrôles de la DGFiP ; elle est validée par une expérience de contrôles aléatoires réalisée par les équipes de vérification de la DGFiP au cours de l’année 2022.

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Taux réduit d’IS des PME : la détention du capital s’apprécie sans tenir compte des titres auto-détenus

Les titres auto-détenus par une société sont exclus pour l’appréciation du seuil de détention de 75 % de son capital par des personnes physiques conditionnant le bénéfice du taux réduit d’IS et de l’exonération de contribution sociale.

Le Conseil d’Etat précise le sort des titres auto-détenus pour déterminer si une entreprise peut bénéficier du taux réduit d'IS (Conseil d'Etat n° 471055).

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TVA à l'importation : les nouveaux commentaires de l'administration

Bercy met en consultation publique jusqu’au 1er octobre 2024 ses commentaires sur les mesures de la dernière loi de finances en matière de TVA due à l’importation, notamment celles visant à soumettre, sous certaines conditions, les activités de «dropshipping» à la TVA en France.

La loi de finances pour 2024 (article 112 de la loi n° 2023-1322) a procédé à plusieurs aménagements concernant la TVA due à l’importation. Ses aménagements, en vigueur depuis le 1er janvier 2024, ont été commentés fin juillet par l’administration fiscale. Les commentaires (figurant aux BOI-TVA-CHAMP-20-20-10, BOI-TVA-CHAMP-20-20-30, BOI-TVA-DECLA-10-20 et BOI-TVA-DECLA-20-20-10-20) font l’objet d’une consultation publique mais sont opposables à l’administration dès le 24 juillet 2024.

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Régime de la « parahôtellerie » : Bercy commente les règles de TVA applicables depuis le 1er janvier

L’administration fiscale tire les conséquences des modifications législatives apportées, depuis le 1er janvier 2024, au régime TVA des prestations d’hébergement fournies dans le cadre du secteur hôtelier et parahôtelier et des locations meublées à usage résidentiel.

L’article 84 de la loi 2023-1322 du 29 décembre 2023 a réaménagé le régime TVA des locations meublées à usage d’habitation, à la suite d’un avis du Conseil d’État du 5 juillet 2023 qui avait révélé une non-conformité partielle du dispositif applicable aux prestations parahôtelières avec la directive TVA. Depuis le 1er janvier 2024, l’article 261 D, 4° du CGI taxe ainsi de plein droit à la TVA les prestations d’hébergement et de location meublée en opérant une distinction entre :